Bientôt le top départ pour la 3è édition de l’école d’été sciences 2024 à SPORT BRETAGNE
DU 9 au 15 juin sur notre site de Dinard
Entretien avec Rémy Masson, Responsable du secteur Accompagnement Scientifique de la performance de Sport Bretagne.
Du 9 au 15 juin, 25 doctorants se réuniront dans nos locaux de Dinard pour partager leurs travaux avec leurs pairs, s’offrir des moments d’échanges, discuter avec des intervenants ou encore participer à des ateliers.
Lancée depuis 2018 à l’initiative de l’école Polytechnique, l’école d’été « Sciences 2024 » fait étape, pour la troisième année consécutive, à Sport Bretagne. Cette présence illustre la confiance qui s’est établie entre les organisateurs de ce programme de recherche et nos acteurs de l’accompagnement à la performance. L’année olympique marque toutefois la fin d’un Programme Prioritaire de Recherche (PPR) haute performance sportive unique mis en place à l’approche de Paris 2024 et à l’origine de l’école d’été « Sciences 2024 ».
Pouvez-vous nous parler de cette école d’été créée en vue de Paris 2024 ? « L’organisation de cette école d’été ne change pas par rapport à l’année dernière, avec des intervenants, des travaux pratiques et des doctorants qui présentent leur thèse en 180 secondes. Trois personnes co-pilotent ce projet : Christophe Clanet (Directeur de Recherche au CNRS – Ecole Polytechnique), Jacques Prioux (Professeur des Universités – ENS Rennes) et Charles Pontonnier (Maître de Conférences – ENS Rennes). L’Ecole Nationale Supérieure (ENS) fait d’ailleurs partie des 21 membres du Groupement d’Intérêt Public (GIP) de Sport Bretagne. Nous sommes fiers d’accueillir le meilleur des acteurs de la recherche scientifique dans le domaine du sport. Le fait que l’événement se tienne à Sport Bretagne a été possible grâce à la bonne entente entre Jacques Prioux, de l’ENS de Rennes, et Christophe Clanet, de Polytechnique ainsi qu’avec le laboratoire Mouvement Sport Santé (M2S) de Rennes 2, sans oublier le fait que l’on bénéifcie à Dinard d’un cadre exceptionnel pour ce type de rassemblement.
Cette année, la nouveauté a été le choix de travailler avec le réseau des référents scientifiques des fédérations (badminton et ski) et des établissements (CREPS Poitiers) qui sont chargés d’accompagnement scientifique de la performance. C’est un réseau piloté par le Grand INSEP. Trois référents scientifiques seront présents sur ce stage : Nicolas Coulmy (Directeur du Pôle Développement de la Formation et du Suivi Scientifique – Référent pour la Fédération Française de Ski), Jean-François Debril (Ingénieur de recherche – Référent pour le CREPS de Poitiers), et Enzo Hollville (Sport et Data Scientist – Référent pour la Fédération Française de Badminton). Si on ne connaît pas l’avenir du programme « Sciences 2024 » et s’il y aura un nouveau PPR Sport, Polytechnique, à travers l’université Paris Saclay (Essonne), reviendra l’année prochaine mais pas forcément dans le cadre de ce programme initié avec Paris 2024.«
Quels acteurs ont permis à cet événement de voir le jour ? « Parmi ceux qui sont impliqués ou concernés figurent notamment Rennes 2, l’UBO (Université de Bretagne Occidentale), le CROS Bretagne, la Région Bretagne, l’ANS, le réseau Grand INSEP, la ville de Dinard, l’écosystème des start-up et de la recherche comme Station Rennes, le réseau des SATT (Sociétés d’Accélération du Transfert de Technologie), les réseaux SportTech. De leur côté, les doctorants sont envoyés par les laboratoires. Ils viennent de partout en France. Nous recevons aussi en stage de plus en plus d’étudiants en master. Ils nous apportent beaucoup. A Sport Bretagne, nous accueillons tout le sport breton et nous travaillons sur la vitrine de la performance. Nous sommes sur une approche pluridisciplinaire en favorisant les échanges entre les disciplines.«
Selon vous, quel est le lien entre approche scientifique et performance sportive ?« Nous sommes dans la science dure, les facteurs technologiques mais sans négliger les sciences humaines, les aspects mentaux et psychologiques qui avaient été intégrés sur la précédente édition. Cette année, nous ajoutons les aspects sociaux. Les déterminants psycho-sociaux de la performance sont déterminants. Personnellement, participer à cet événement me permet d’appréhender ce qui se fait de mieux dans le monde de la recherche. Mon rôle à Sport Bretagne est de voir en quoi la dynamique de recherche pourrait profiter au sport breton. Nous souhaitons promouvoir l’acculturation à la performance sous toutes ses formes : faire en sorte que les entraîneurs et les sportifs puissent connaître et accéder à des ressources technologiques et scientifiques plus facilement. Nous sommes une structure pivot entre le monde du sport et celui de la science. C’est l’une des missions de Sport Bretagne de bien comprendre les besoins des sportifs et de les traduire avec les laboratoires en question de recherche.«