Sciences 2024 : 25 doctorants venus de toute la France réunis à Sport Bretagne pour l’école d’été 

Echanges, partage d’expérience et de connaissances entre les différents acteurs présents

Une seconde édition sur notre site de Dinard

Pour la seconde année consécutive, Sport Bretagne accueillait sur son site de Dinard l’école d’été de sciences 2024. 

Sciences2024, c’est quoi ? C’est un programme de recherche collectif, rassemblant plusieurs écoles sur le territoire, dédié à l’accompagnement des athlètes français dans leur quête de performance vers Paris 2024. Chaque année, ce programme réunit fin juin une trentaine de doctorants venus de toutes ces écoles, pour qu’ils puissent exposer leurs travaux devant leurs pairs. Plusieurs intervenants, spécialisés dans certains domaines, certaines disciplines apportent leurs connaissances à travers des expérimentations et des temps de réflexion. 

Pour cette seconde édition de l’école d’été, Christophe Clanet (Directeur de recherche CNRS – Ecole Polytechnique) et Jacques Prioux (Professeurs des universités – ENS Rennes) ont a nouveau fait confiance à Sport Bretagne pour accueillir cette semaine de travail intense, où les temps conviviaux sont facilités par le cadre qu’offre notre belle côte d’émeraude. 

« Le succès de cette deuxième école d’été Sciences 2024 tient beaucoup à l’organisation sans faille de Jacques Prioux et Rémy Masson. Merci à tous les deux et à l’ensemble des participants pour le sérieux et l’implication dont ils ont fait preuve tout au long de cette semaine Dinardaise. Merci aussi à Jean-Christophe Péraud, Erwan Le Roux et Robin Pla d’être venus partager leur expérience du sport élite » a ainsi commenté Christophe Clanet a l’issue de cette semaine.

3 questions à Sony Saint-Auret 
(Doctorant 1ère année INRIA Rennes) : 

Pourquoi te lancer sur une discipline comme le jeu de paume ? J’avais un fort intérêt pour la réalité virtuelle, et je voulais absolument faire ma thèse dans cet univers là pour me développer. Je savais qu’à l’INRIA, il y avait des équipes qui travaillaient sur ce sujet et j’ai postulé à cette offre de thèse pour ce projet sur le jeu de paume. J’ai commencé mes travaux en nombre dernier et c’est à ce moment là que j’ai pu me plonger véritablement dans cet univers, une pratique ancestrale au niveau des sports de raquette. 

Quel est l’objectif de cette thèse ? Tout d’abord de préserver le patrimoine culturel de ce sport qui compte encore des licenciés en France (500 environ) et dans le Monde (4 pays jouent encore à la discipline). L’idée est donc de promouvoir le sport et de permettre des évolutions d’entrainement aux pratiquants. J’en suis qu’au début de mes travaux de recherche mais l’objectif serait à terme de pouvoir y jouer à distance. Sur cet angle de la réalité virtuelle, on observe de la latence entre les deux appareils qui communiquent entre-eux lorsque l’on joue, ce qui impact négativement l’expérience des joueurs. On voudrait faire en sorte de compenser ces latences, en faisant de la prédiction de mouvement. Au lieu d’attendre que l’information provienne d’un autre appareil, la machine pourrait prédire les mouvement de l’adversaire et la trajectoire de la balle. Nous faisons donc beaucoup de tests en réel pour l’instant pour reporter ce modèle ensuite dans le virtuel. 

Comment s’est passée cette école d’été et qu’est-ce que tu en retiens ? Au tout début , je ne cache pas que j’ai eu un peu peur car les cours allaient jusqu’à 21h (sourire). La grande question était : est-ce que je vais tenir la route toute cette semaine ! (rire) La semaine s’est vraiment bien passée. On avait de gros blocs de cours le matin et en milieu de journée, c’était un peu plus « détente » pour profiter du lieu. D’un point de vue réseautage, c’était très intéressant car j’ai pu discuter avec des doctorants du même milieu. J’ai été particulièrement intéressé par les cours sur les capteurs et la captation vidéo car pour mon projet sur le jeu de paume c’était très intéressant. Un intervenant (Erwan Le Roux, skipper Koesio) a partagé son expérience du monde de la voile. Au départ, ne connaissant pas l’univers, je m’étais dis que c’était un peu trop éloigné de mon projet sur le jeu de paume, mais en écoutant son témoignage, cela m’a ouvert l’esprit sur pas mal de choses. Les cours de Rémy Carmigniani sur l’Intelligence Artificielle m’ont bien plu aussi car je vais être amené à travailler sur la prédiction de mouvement ! C’était une belle expérience et je remercie toute l’équipe d’organisation !