Taddeo de negri (digisport) en stage au sein de la cellule « accompagnement scientifique »
Taddeo De Negri a passé 2 mois en stage au sein de notre cellulle performance
En Master 1 à Digisport (école universitaire de recherche en numérique et sciences du sport), Taddeo De Negri a effectué son stage de 2 mois au sein de Sport Bretagne. A l’occasion d’un info-café (regroupement des collaborateur.trice.s de Sport Bretagne pour évoquer des actualités) sur le site de Dinard, Taddeo a pu présenter le travail mis en place dans notre établissement. Nous avons pu échanger avec lui à l’issue de ce temps de présentation.
Peux-tu nous parler de ton parcours, toi qui est désormais étudiant à Digisport ? Après mon bac, je savais que je voulais travailler dans le sport donc je suis naturellement allé en STAPS. La mention « ergonomie du sport et performance sportive » proposée à l‘université de Rennes 2 collait bien à mon parcours scientifique donc je me suis lancé dans cette spécialisation en L2 et L3. J’ai voulu intégrer Digisport par la suite car le Master s’inscrivait dans la continuité de mon parcours et que les sujets traités m’intéressaient : acquisition des données sur le terrain, conception de capteurs, modélisation … Sur cette première année, nous sommes sur de l’introduction à toutes ces bases.
Comment as-tu intégré Sport Bretagne ? Je me suis renseigné sur les structures de la haute performance sur le territoire et c’est comme cela que j’ai postulé à Sport Bretagne. Rémy Masson, le responsable de la cellule « accompagnement scientifique » est revenu vers moi car il était intéressé par mon profil.
Tu as mené une enquête auprès des acteurs du haut niveau en Bretagne, peux-tu nous en dire plus ? L’objectif est à terme de proposer au sein de Sport Bretagne, une offre de service sur l’évaluation des sportifs avec des outils de mesure et ça passe principalement par des tests physiques. On a commencé notre travail par une enquête, via un questionnaire que l’on a soumis aux structures qui étaient déjà venues en stage à Sport Bretagne, mais aussi aux structures PPF. On a récolté trente réponses au total qui ont permis d’avoir un bon échantillon, tout en touchant de nombreuses disciplines. On a pu observer quelques tendances pour ensuite faire une sélection de tests qui pourraient être intéressants pour les structures.
Quel a été le temps fort de ton stage ? Certainement la venue d’Antoine Couturier de l’INSEP. Avant que j’arrive en stage, Sport Bretagne avait acquis un logiciel qui s’appelle Origin, qui permet de faire notamment des tests physiques. Grâce à des données que l’on récolte, on peut avoir des résultats quasi automatiques. Origin c’est une sorte d’excel un peu simplifié et plus puissant. Avec mes études et les explications d’Antoine, j’ai pu rapidement me familiariser avec le logiciel. Ce qui est positif c’est que l’on a pu par la suite faire des tests et mettre en pratique l’utilisation du logiciel, ce qui était super intéressant (voir le poster).
Quelle va être la suite pour toi désormais ? J’ai envie de poursuivre et de terminer mon Master. En seconde année, il faudra que je trouve un stage de 6 mois … peut-être à l’étranger, si c’est possible. Dans tous les cas, je sais que je veux continuer à faire un lien entre le terrain et le traitement des données. Je ne veux pas choisir entre l’un ou l’autre : la combinaison des deux c’est ce qui me plait et le stage a confirmé cette tendance.